ACK International et Hydroconseil travaillent actuellement sur la Formulation des appuis bilatéraux du 4ème Programme indicatif de coopération entre le Niger et le Grand- Duché de Luxembourg (PIC IV). Ce matin, avait lieu l’atelier de lancement à Niamey, en compagnie des représentants officiels. Ce fut notamment l’occasion de présenter l’équipe qui sera mobilisée et qui accompagnera LuxDev dans le cadre cette mission.
Les engagements du Luxembourg dans le cadre du PIC IV s’inscrivent dans un horizon à 2030 au service de l’éradication de la pauvreté extrême, en plaçant le développement du capital humain d’un côté et le renforcement de la gouvernance inclusive de l’autre. Ces deux orientations stratégiques sont alignées sur deux des six axes stratégiques de la Stratégie de Développement durable et de Croissance inclusive (SDDCI) 2035 du Niger, ainsi que sur deux de ses six objectifs prioritaires, à savoir « accroître la performance du capital humain » et « assurer aux citoyens des services publics de qualité ».
Tout en poursuivant ses interventions dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation, de la formation professionnelle et technique et de l’employabilité, du développement rural agricole, ainsi que son appui à la gestion des finances publiques, le PIC IV propose des changements de paradigmes autour des notions de triple nexus, ouvernance inclusive et capital humain. Un focus sera également mis sur les thématiques transversales du genre et de la durabilité environnementale.
L’objectif final de la formulation des appuis bilatéraux du PIC IV est de développer des interventions capables de contribuer à « la diminution de la proportion de la population vivant en-dessous du seuil de pauvreté » dans la zone de concentration, à court et à plus long terme. Les effets recherchés à moyen terme sont une augmentation d’emplois et de revenus décents créés, auto-créés et maintenus dans les marchés de croissance pour les jeunes et les femmes. L’atteinte de cet objectif repose sur cinq hypothèses qui devront être pleinement prises en compte par la formulation et les interventions à venir, à savoir : (i) l’accès des PME et des jeunes et les femmes au financement inclusif, (ii) le développement et la création d’opportunités d’emploi/d’auto-emploi dans les chaînes de valeur porteuses, (iii) la présence d’infrastructures structurantes au bénéfice des PME, des jeunes et des femmes, (iv) l’augmentation de l’employabilité des jeunes et des femmes, (v) la présence de services sociaux de base de bonne qualité au bénéfice des jeunes/femmes.
