Evaluation externe finale du projet Légumineuses pour la transition agroécologique et la sécurité alimentaire en Afrique – LegAe

En Afrique, dans le contexte du doublement attendu de la population d’ici 2050 et de sa jeunesse, du contexte climatique, sanitaire et sécuritaire, il est aujourd’hui nécessaire de produire plus et mieux, à travers une intensification agroécologique. Il s’agit tout à la fois de tendre vers la sécurité et la souveraineté alimentaires, de garantir emplois et revenus décents, sans pour autant impacter les ressources naturelles, les forêts ni augmenter les importations. Les légumineuses, qui comptent parmi les principales sources de protéines végétales (niébé, arachide, soja, pois, acacia, …) constituent un levier important de la transition et de l’intensification agroécologiques en prise avec leurs multiples intérêts : autonomie alimentaire et nutrition, humaines et animales ; préservation des ressources (biodiversité, sols, eau) ; source d’emploi et de revenus.

Le projet LegAE vise à identifier et promouvoir les possibilités de développement des Légumineuses en Afrique, tout au long de la filière, de la production à la consommation : opportunités, freins et leviers ; identification et test de solutions prometteuses pilotes ; capitalisation, formation et renforcement de capacités. Ceci pour accroître la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l’autonomie protéique humaine et animale, les revenus et l’emploi, tout en préservant les ressources, dans le contexte du changement climatique et de la croissance démographique en Afrique ; dans une démarche de transition et d’intensification agroécologiques ; avec notamment un volet formation/renforcement de capacités, essentiel pour accompagner cette transition. Trois légumineuses emblématiques en Afrique sont analysées en détail : niébé, arachide, soja, avec en complément une synthèse sur l’agro-biodiversité des légumineuses, annuelles et pérennes (arbres), herbacées et ligneuses, utilisées pour l’alimentation humaine et animale. Quatre pays ont été impliqués : Sénégal, Burkina Faso, Ethiopie et Bénin.