Phase préparatoire et phase 1 du projet GWANI – Développement des compétences professionnelles des jeunes

Grâce à une longue expérience dans le secteur de la formation professionnelle et pionnière dans l’institutionnalisation de la formation agricole et de l’apprentissage dual dans le cadre du Programme Formation Professionnelle Rurale (FOPROR de 2012-2022), avec des impacts importants en termes d’insertion (72 à 86%) et d’amélioration des revenus (38 à 56%), la Suisse est bien positionnée pour adresser les besoins du secteur et exploiter le potentiel de la jeunesse du Niger au biais d’ un engagement innovant avec le secteur privé en tant qu’investissement dans la stabilité du pays.

À travers le programme GWANI (signifiant « maitre » en plusieurs langues nationales du Niger) et en partenariat avec le Ministère de la Formation Professionnelle, la Suisse envisage un changement durable par rapport à la diversification des offres adaptés aux besoins du marché de travail locale et, en travaillant étroitement avec le secteur privé, augmenter l’insertion des jeunes femmes et hommes dans le marché de travail.

L’objet de la présente prestation est l’exécution de la phase préparatoire ainsi que l’exécution de la phase 1 du programme Gwani. L’ensemble du programme est envisagé sur une durée de maximum de 12 ans (2023-2035) avec un volume financier total estimé à environ CHF 32 000 000. L’objectif général du programme GWANI est que des jeunes femmes et hommes nigériens de 15-35 ans y inclus les plus vulnérables soient davantage employables et insérés dans le marché de travail et améliorent leurs conditions de vie, grâce à un système de formation professionnelle régulé, attractif et adapté aux besoins du marché de travail local et en associant le secteur privé agricole et semi-industriel. Pour atteindre cet objectif, la phase 1 va se réaliser à travers 3 axes : 1. Offres de formation et renforcement de régulateurs (définition des offres de formation sur la base des besoins du marché du travail, amélioration de la culture d’apprentissage) du système de formation professionnelle en vue d’une meilleure insertion socioéconomique ; 2. Employabilité des jeunes femmes et hommes et soutien au développement des compétences dans les métiers porteurs en lien avec le secteur privé ; 3. Élargissement de perspectives pour des jeunes femmes et hommes vulnérables à travers l’accès à la formation professionnelle courte (FIP).